
Race to Alaska : le challenge sportif de Nathalie et Boris

Race to Alaska (R2AK) est la plus longue course de navigation à propulsion humaine et éolienne en Amérique du Nord. Son mantra : « no motors, no support » pour relier le Port Townsend de Washington à Ketchikan en Alaska, soit 1400 km de distance à la force du vent et des bras.
L’équipe Loustic Supersonic, composée de notre consultante Nathalie Fouet et de son coéquipier Boris Rohou, a fait le pari de se lancer sur cette course mythique suite au Morbihan Challenge auquel les deux skippers ont participé ensemble en août 2021. Afin de les accompagner dans cette nouvelle aventure de navigation, Cellenza est fière de les aider dans l’accomplissement de ce beau projet sportif.
Présentation de l’équipage



Nathalie Fouet, 29 ans
Son rôle à bord : co-skippeuse
Sa force : ancienne judokate ayant découvert la navigation relativement tard, son âme de compétitrice et sa persévérance lui donnent des ailes !
Boris Rohou, 47 ans
Son rôle à bord : co-skipper
Sa force : ancien skipper ayant à son actif une belle expérience de navigation et de raids, il est aussi reconnu pour ses qualités de navigateur !
Mistral, 40 ans
Pays d’origine : Bidart, France
Bateau de course : Santana 20 Monohull
LOA : 20′
Propulsion humaine : rame et système de pédalo
Revivez toute l’aventure !
Quelques heures avant le grand départ
Le départ de qualification pour la course Race To Alaska débute ce lundi 13 juin à 5h (heure locale) au port Townsend, soit 14h en France ! Nathalie et Boris vous partagent leurs ressentis quelques heures avant cette folle aventure.
Les derniers préparatifs avant le départ de R2AK


L’habillage du bateau

Découverte du Mistral, leur Santana 20 Monohull

Le grand départ de la Loustic Supersonic
La course
L’aventure Race To Alaska existe depuis 2015. Elle est aujourd’hui connue dans le monde de la voile pour ses conditions de participations atypiques. Tous types de voiliers sont acceptés, du paddle au catamaran de 32 pieds avec deux ultimes conditions : naviguer sans moteur et sans aide extérieure. C’est donc à la force du vent, des bras et du mental qu’ils doivent traverser les 750 miles entre le Port Townsend à Washington et Ketchikan en Alaska.
Créée par 3 amis pour être la course de l’aventure (la vraie !), son départ se déroulera cette année le 13 juin.
Les 3 prix en jeu




Pourquoi Cellenza soutient ce projet ?

Cellenza est très heureuse d’être le partenaire unique de l’équipage Loustic Supersonic. Au-delà de l’immense défi que constitue la Race to Alaska, cette aventure est surtout l’occasion de mettre en lumière des valeurs de dépassement de soi, de ténacité, de courage et de résilience que partage Cellenza.
Cellenza est également très impliquée autour des sujets liés à l’inclusion, c’est pourquoi nous tenions à soutenir cet équipage mixte.
Nous sommes très fiers d’accompagner cet équipage dans la réalisation de ce grand challenge sportif et humain !
3 mois de préparations intensives

Une préparation bien orchestrée



Ce week-end a aussi été l’occasion de rencontrer Mathieu Bonnier, qui a participé à deux reprises à la Race to Alaska. Le skipper a partagé son aventure et délivré ses meilleurs conseils à notre team Loustic Supersonic.
Plus que quelques semaines avant le départ !
Le système de propulsion humaine de Boris
Participer à R2AK, c’est accepter la règle fondamentale de cette course : naviguer sans moteur. Cela nécessite donc de trouver et de créer des systèmes alternatifs de propulsion humaine pour avancer lorsqu’il n’y a pas assez de vent. Après plusieurs recherches, croquis et tests, Boris s’est amusé à prototyper 3 systèmes sur la base des cotes du Mistral (le voilier de la Loustic Supersonic). Une fois que l’équipage aura récupéré le bateau à Seattle, il ne leur restera plus qu’à construire les éléments définitifs. A ce jour, Boris a déjà testé et prototypé un système de rame et un vélo hélice, ainsi qu’une godille (un aviron placé à l’arrière du bateau).
Vous l’avez compris, Race To Alaska, c’est LA course de l’aventure et de la débrouille !
C’est vraiment dans l’esprit de la course de fabriquer des éléments sur mesure.
Boris Rohou, Co-skipper